

Atténuer la douleur grâce à l'hypnose
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L’état hypnotique est un mode de fonctionnement banal, naturel qui s’observe dans la vie courante.
Ce sont ces instants, où « on décroche ». Sur les quais de gares, dans le métro, en voiture, on peut être « ailleurs » et si quelqu’un nous demande à quoi on pense, on a du mal à s’en rappeler exactement.
On est dans ce que l’on appelle « la transe quotidienne ordinaire ». C'est l'état idéal pour s’extraire de la douleur.
De nos jours, l’hypnose est de plus en plus utilisée avec de très bon résultats. Résultats qui peuvent, dans certains cas, même devenir étonnants. L’application de l’hypnose peut avoir un intérêt certain dans les douleurs neuropathiques, dans l’amélioration des performances lors de rééducation motrice et fonctionnelle, dans la spasticité, dans les douleurs, de toutes sortes et dans les difficultés et problèmes psychologiques qui accompagnent le lésé médullaire que se soit immédiatement ou après le traumatisme.
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L’état hypnotique s’accompagne d’une expérience personnelle particulière et diminue systématiquement et considérablement la perception douloureuse. En outre, des phénomènes comme l’anesthésie, la paralysie, la rigidité musculaire et des modifications vasomotrices peuvent être, dans un état hypnotique produites et supprimées par suggestion ou spontanément.
C'est pourquoi j'apprends systématiquement l'autohypnose aux patients qui souffrent, pour qu'ils puissent abaisser leur douleur, gérer leur sommeil. Fibromyalgie, maladie de Lyme, cancer, migraines chroniques, ... toute douleur alimente elle même l'angoisse et le mal-être et l'hypnose permet d'aller faire un pas de côté pour changer cette perception.
Dans l’analyse de Montgomery et al 2000, les suggestions hypnotiques ont un effet analgésique important sur la douleur chronique, chez 75% de la population étudiée, constatations confirmées par d’autres études (Blankfield et al. 1995, Lambert 1996, Mauer et al 1991). Ces effets analgésiques se prolongent bien après le traitement même (Lambert 1996, Lang et al 1996, Enqvist et al 1997). Cette analgésie peut s’observer en l’absence des suggestions post hypnotiques d’analgésie.
Un des mécanismes impliqué dans cette réponse favorable peut être la modulation de la nociception (Kiernan et al 1995, Rainville et al 1997, Faimonville et al 2000).
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Pour en savoir plus n'hésitez pas à écouter l'emission de France Inter : Le dessous des Cranes, avec le Neurologue Lionel NACCACHE : https://www.franceinter.fr/emissions/le-telephone-sonne/le-telephone-sonne-09-mars-2017
Il est important de rappeler que je ne suis ni médecin, ni psychologue, ni psychiatre, ni psychothérapeute.
Je ne fais donc pas de diagnostic, ne soigne pas et ne guéris pas.
Ces pages sont données dans le cadre d’une démarche de bien-être à l’exclusion de tout objectif médical et ne peuvent en aucun cas se substituer à un avis médical. Elles ne dispensent en aucun cas de consulter un professionnel de la santé, chaque fois que cela est nécessaire. Seul un médecin est habilité à poser des diagnostics, prescrire, modifier ou supprimer tout traitement médical. Toute question relevant du domaine médical est à poser à votre médecin traitant.
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